Ce qu'il faut savoir sur les archives

BMS : Baptêmes, Mariages, Sépultures pour les registres paroissiaux rédigés par les curés des paroisses jusqu'en 1792. 
Les premiers registres paroissiaux pour toute la population sont rédigés en 1579 (ordonnance de Blois) pour les mariages et sépultures. C'est François 1er, Roi de France qui a instauré les registres paroissiaux pour tout le monde.
L'ordonnance de Villers-Cotterêt de 1539 impose les curés de tenir des registres de baptêmes.

NMD : Naissances, Mariages, Décés pour les registres d'Etat Civil. Ils ont commencé à être rédigés le 1er Vendémiaire An II (22 sept 1793). L'An I commence le 22 sept 1792. Cela s'est arrêté le 1er nivôse An XIV (22 déc 1805). Ensuite, c'est revenu au calendrier grégorien, celui qu'on a actuellement.

Table décennale : table de relevés sur 10 ans. Les tables décennables permettent de retrouver plus facilement les dates d'actes qu'on recherche.

N° de SOSA : c'est le N° attribué à un individu dans la généalogie. Le premier individu porte le n°1, et pour le père, on multiplie par 2. Chiffres pairs pour les hommes, chiffres impairs pour les femmes.

Implex : C'est lorsque dans un arbre généalogique, cela indique que 2 individus mariés ont une consanguinité à des dégrés divers, et qu'ils ont des ascendants en commun. Au 18ème, 19ème siècle, voir avant, ils devaient obtenir une dispense de consanguinité pour pouvoir se marier, à partir du 6ème degré de consanguinité.

Degré de cousinage : Les cousins-germains sont cousins au second degré. Le premier degré sont les frères et soeurs, le second degré, les cousins-germain, et ainsi de suite.

Comprendre ce qu'ont écrit les curés dans les registre Paroissiaux.
Il arrive que parfois cela est incompréhensible.
Les curés abrégeaient parfois le nom  des 4 derniers mois de l'année.

7bre=>Septembre
8bre=>Octobre
9bre=>Novembre
10bre=>Décembre

Nos ancêtres pour la plupart ne savaient ni lire, ni écrire, donc comme ils ne savaient pas signer, ils mettaient une marque qui est souvent une croix. Et le curé qui rédigeait l'acte, écrivait la marque de... et indiquait qui avait mis la marque.
Pour les baptêmes, les parrains et marraines qui ne savaient ni lire ni écrire, laissaient une marque. C'est pareil pour les mariages, voir les sépultures.

Du dit jour et an que dessus=>Veut dire que l'acte a été rédigé le même jour que l'acte rédigé ci-dessus.

Du dixnufie dud mois aud an=> Qui signifie "Du 19ème jour du dit mois au dit an 1702". C'est un exemple de phrase que le curé pouvait écrire dans un acte.

Filiation agnatique : c'est la filiation provenant du père. Une ligne agnatique, ce sont les ascendants portant le patronyme transmis par le père

Frère et soeur utérins : ce sont des fréres et soeurs issus de la même mère, mais d'un père différent.

Homonyme : c'est une personne qui porte exactement le même prénom et patronyme.

Les mariages de l'an VII et de l'an VIII

Il arrive souvent que certains de nos ancêtres se soient mariés à cette période, et on ne trouve pas leur mariage où ils habitaient, pas de panique, c'est normal.
Ils étaient obligés de se marier dans le chef-lieu de canton.
La loi du 13 fructidor an VI (30 août 1798) qui institua l'obligation de célébrer les mariages les jours de décadi au chef-lieu de canton à partir du 1er vendémiaire an VII (22 septembre 1798).
Les maires des communes du canton continuaient à recevoir les déclarations de naissances et de décès, mais ne pouvaient pas rédiger les actes de mariage.

Les registres paroissiaux, ce qu'il faut savoir
http://fr.wikipedia.org/wiki/Registre_paroissial

Les lacunes
C'est la bête noire de tous les généalogistes, qu'ils soient professionnels ou amateurs. Ce sont des périodes manquantes, ou des registres manquants. Il y a plusieurs raisons pourquoi il y a des lacunes :
=>Registres brûlés à la Révolution.
=>Registres détruits pendant les deux guerres.
=>Registres détériorés par l'humidité, attaqués par des souris ou diverses bestioles.
=>Registres qui n'ont pas été déposés aux Archives Départementales. Je lance un appel à tous les maires qui posséderaient encore de très anciens registres, de penser à tous les généalogistes dont il leur manque un ou plusieurs actes, de les déposer aux Archives départementales. Merci.
=>Pages de registres arrachées par des généalogistes amateurs qui voulaient avoir les actes de leur ancêtres et qui à l'époque ne possédaient pas tous les outils moderne de recherche que l'on possède maintenant, ce serait bien de faire un geste et de restituer ces pages de registre aux Archives Départementales. Merci.
=>Registres volés par des personnes sans scrupule pour les revendre à un marchand de papier ou à des brocanteurs. On retrouve de ces documents dans des vide-greniers ou brocantes.

Promesse de mariage et mariage avant 1793, ne pas confondre
Une promesse de mariage, c'est avant le mariage, il y a la mention se sont promis la foi de mariage
Les promesses de mariages sont publiées normalement dans la (ou les deux) paroisses où sont nés les futurs époux. C'est comme une publication de mariage

Un mariage, il y a la mention ont reçu la bénédiction nuptiale, ou nous leur avons donné la bénédiction nuptiale. C'est le curé de la paroisse ou vicaire de la paroisse qui célèbre le mariage, et le rédige sur le registre paroissial.

Un site très intéressant sur le fonctionnement des registres paroissiaux :
http://www.guide-genealogie.com/guide/registres_paroissiaux.html

Père en loy : C'est le beau-père. La mère s'est remariée et son nouvel époux est présent au mariage.
Mère en loy : C'est la belle-mère, c'est à dire que le père s'est remarié et que la seconde épouse du père est présente au mariage.
Frère ou soeur en loy : C'est le frère ou la soeur d'un des 2 mariés mais avec le père ou la mère remariés.