Ask.com n'a plus d'avenir, dixit Barry Diller

Barry Diller, à la tête du groupe IAC, a touché un mot au sujet d'Ask.com, moteur de recherche en ligne tombé dans le giron d'IAC en 2005 pour 1,85 milliard de dollars.

Prenant la parole lors d'une conférence organisée à San Franciso par le blogue sur les nouvelles technologies TechCrunch, lequel passera d'ailleurs prochainement sous pavillon AOL, il a déclaré qu'Ask.com n'a plus vraiment d'avenir.

Si Barry Diller croyait en une percée à l'époque, du fait d'un moteur de recherche en ligne avec du potentiel et d'un marché moins dominé par Google qu'actuellement, il a désormais la certitude que cela n'arrivera jamais et qu'Ask.com restera marginal ( quelques %, tout au plus, comme aujourd'hui ).

Il indique d'ailleurs que c'est un miracle que le site ait été conservé jusque-là. Une survie sans doute due aux espoirs mis dans un service de questions-réponses où la réponse fournie est issue soit des algorithmes du moteur de recherche, soit de la communauté d'utilisateurs pour un côté plus humain.

Source ==> http://www.generation-nt.com

Conclusion ::> Les Malwares n'ont plus qu'a bien se tenir
Sinon ::>

Récemment, Barry Diller qui est à la tête du groupe IAC, le propriétaire d'Ask.com, a déclaré que le moteur de recherche n'a plus vraiment d'avenir. Des paroles à l'acte, Ask.com va tailler dans le vif de ses effectifs et se séparer de quelque 130 ingénieurs via la fermeture dans les prochains mois de ses bureaux dans la ville d'Edison aux État-Unis et de Hangzhou en Chine.

La nouvelle vient d'être annoncée par Doug Leeds, le président d'Ask.com. Pas véritablement une fin, c'est plus un changement de stratégie pour Ask.com face à des concurrents comme Bing, et surtout Google dont Doug Leeds estime qu'il est devenu un concurrent trop puissant. Ask.com va ainsi abandonner son travail dans le développement d'algorithme de recherche Web pour se concentrer sur son service en ligne de questions-réponses.

Ce service en cours d'élaboration fait notamment appel à une communauté d'utilisateurs pour répondre aux questions, et nécessite lui aussi de l'innovation technique en matière d'indexation et d'algorithme de recherche. Reste que pour la recherche Web à proprement parler, le champ dédié d'Ask.com va rester en place mais les résultats seront fournis par un autre acteur dont le nom n'a pas été dévoilé. Google ?

Aux États-Unis, où Ask.com obtient sa meilleure part de marché, Yahoo! a déjà confié à Bing le soin de scruter le Web pour son compte. Selon comScore, la part de marché d'Ask.com était de 3,7 % en septembre ( aux USA ) contre 66,1 % pour Google.

Source ==> http://www.generation-nt.com