Les arnaques pour réseaux sociaux deviennent mobiles 11 janvier 2011
24% des clics générés par une vague massive de messages incitant à consulter le statut d’un compte Facebook, à l’origine du renvoi de son école d’une jeune fille, provenaient de plateformes mobiles
Partagez ce que vous pensez, ressentez, faites ou aimeriez faire à tout moment. C’est le principe de base du statut Facebook : un lien direct vers le flux de nouvelles concernant les membres du réseau social. Qu’il s’agisse d’une simple phrase du type « En train de boire une bière après une dure journée » ou d’une expression plus complexe traduisant le sens de l’univers pour l’auteur, le statut Facebook est devenu l’une des principales formes d’expression de ses membres. Les deux règles de base auxquelles ils se conforment sont les suivantes : modifiez souvent votre statut et veillez à ce qu’il soit facilement mémorisable afin qu’il puisse connaître son moment de gloire dans le bref intervalle pendant lequel il est visible par vos contacts.
Pas étonnant, donc, qu’un statut Facebook censé avoir un impact négatif sur la vie de quelqu’un réjouisse les curieux et les rende impatients. Apparemment, plus le sujet est dramatique, plus les indiscrets sont heureux : « cette fille s’est suicidée une fois que son père avait publié ceci sur son compte Facebook ! ». Cette histoire vous dit quelque chose ? Espérons que non.
Dans ce cas, le drame promis est une fille renvoyée de son école après avoir exprimé certaines pensées (irrévérencieuses ?) dans son statut Facebook. L’histoire est suffisamment improbable pour que certaines personnes cliquent sur le lien.
Et c’est le début… non pas d’une belle amitié (nous sommes dans la dure réalité virtuelle, pas dans Casablanca !) mais d’une longue série de larmes. La deuxième étape présente les dangers liés à la publication sur Facebook d’éléments susceptibles d’être vus par vos professeurs et pouvant menacer votre avenir.
Source :
Malware City