Dans son rapport de transparence, Google rompt le silence sur la surveillance des agences gouvernementales américaines dont le FBI.
Entre 2009 et 2012, Google met en lumière le fait que la police fédérale américaine ( le FBI ) a surveillé des milliers de comptes de ses utilisateurs.
Si le rapport de transparence de Google demeure flou sur l'ampleur de cette surveillance en ne livrant que des échelles de grandeur, c'est la première fois qu'une entreprise privée s'adonne à une telle publication.
De 2009 à 2012, Google indique avoir reçu entre 0 et 999 demandes portant annuellement sur 1 000 à 1 999 comptes, voire 2 000 à 2 999 comptes en 2010.
Ce manque de détails est volontaire et répond aux inquiétudes soulevées par le FBI, le ministère US de la Justice et d'autres agences gouvernementales pour qui la publication de chiffres exacts pourrait dévoiler des informations sur des enquêtes en cours.
Google explique recevoir des lettres de sécurité nationale ( NSL ; National Security Letter ) que le FBI peut envoyer sans l'approbation d'un tribunal afin d'obtenir des informations d'identification d'abonnés et justifiées par la tenue d'une enquête de sécurité nationale.
Le FBI peut demander des informations comme le nom, l'adresse, le temps d'utilisation d'un service, des informations de facturation. Mais Google affirme que ces lettres ne peuvent pas être utilisées pour obtenir du contenu Gmail, des requêtes de recherche, des vidéos YouTube ou des adresses IP.
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source Génération technologie